
CONTE MUSICAL ÉLECTRIQUE POUR DANSEUSE, ONDE MARTENOT, PIANO
PRÉPARÉ & ELECTRIQUE
NADIA RATSIMANDRESY | CONCEPTION, DIRECTION ARTISTIQUE, COMPOSITION, ONDE & LIVE
CÉCILE THÉVENOT | CONCEPTION, DIRECTION ARTISTIQUE, COMPOSITION, PIANO PRÉPARÉ, MINILOG, LIVE
YUMI OSANAI | CHORÉGRAPHIE, DANSE
BAPTISTE CHATEL | SPATIALISATION, MULTIDIFFUSION
RIMA BEN BRAHIM | CRÉATION LUMIÈRES
AZUSA TAKEUCHI | COLLABORATION CHORÉGRAPHIQUE, REGARD
ANNABELLE PLAYE | COLLABORATION ARTISTIQUE, REGARD
ULVOA, dans la langue finnoire, est un verbe intransitif qualifié de “verbum sonandi’’.
Les “verba sonandi’’ sont des verbes désignant des sons produits par des animaux.
Ulvoa //hurler// (chien·ne, hyène, loup·ve)
Il désigne égalemet une certaine réaction spontanée non verbale de l’humain : ulvoa //pleurer/rire bruyamment//
Que se passe-t-il lorsqu’une petite fille décide de ne pas suivre le chemin qui lui est prédestiné parce qu’elle s’octroie le pouvoir de s’extraire de la domination symbolique qu’elle subit de par son genre ?
Que se passe-t-il lorsqu’au lieu de suivre le texte, le Petit Chaperon Rouge préfère détourner le regard et désire à tout prix posséder un objet du Loup ?
« La petite fille sourit, puis, battant des paupières, De son pantalon, sortit un revolver » Roald Dahl
Dans cette version iconoclaste du Petit Chaperon Rouge, les trois performeuses au plateau adressent la question
de leur propre positionnement entre un conte traditionnel qui désapprouve la désobéissance et un conte détourné
par Dahl qui autorise le Chaperon Rouge à assassiner le Loup et à le dépecer pour s’en faire un manteau.
Ici danse et musique racontent ensemble la radicalité de ce geste, les émotions convoquées et l’espoir de voir
de nouvelles histoires de femmes se révéler et s’écrire.